L’hépatite virale A est une maladie due à l’infection par le virus de l’hépatite A.

Pourquoi et comment se développe-t-elle ?

La contamination se fait principalement par voie « orale », c’est-à-dire par l’ingestion du virus à partir d’aliments (mollusques, crustacés crus, légumes, salades et fruits) ou d’eau souillés, ou « fécale » par contact avec une personne contaminée (le virus est présent dans les selles des personnes infectées). Le virus peut se transmettre aussi au cours des rapports sexuels anaux et oraux.

Cette infection ne peut pas évoluer vers une hépatite chronique (qui signifie persistant plus de 6 mois) et la plus grande majorité des patients guérissent en quelques semaines. Il existe quelques formes sévères appelées « fulminantes », caractérisées par une insuffisance du foie dès les premières semaines après l’apparition des symptômes.

Quels sont ses symptômes principaux ?

Les symptômes, souvent absents ou peu visibles, apparaissent 2 à 6 semaines après la contamination (période d’incubation). Le patient est contaminant 2 semaines avant l’apparition des symptômes et jusqu’à 2 semaines après leur disparition. Le diagnostic d’une hépatite A guérie est souvent fait a posteriori, lorsque le patient est guéri parfois depuis de nombreuses années, devant la présence dans le sang d’anticorps dirigés contre ce virus.

Les symptômes, plus ou moins associés, sont la fatigue, une perte d’appétit, une coloration jaune de la peau et des muqueuses, des urines foncées et des selles décolorées, de la  diarrhée, des nausées, des vomissements, parfois des douleurs de la partie supérieure de l’abdomen plutôt à droite. Habituellement, les signes régressent en moins d’un mois mais la fatigue peut persister pendant 6 mois. 

Comment peut-on me la diagnostiquer ?

Une simple prise de sang à la recherche d’anticorps de type IgM dirigés contre le virus permet le diagnostic rapide d’une hépatite A. Ce type d’anticorps est le témoin d’un contact récent avec le virus.

Comment puis-je me soigner ?

Il n’y a pas de traitement spécifique de l’hépatite A après la contamination. Mais, il est primordial de proscrire toute autre agression sur le foie (alcool, médicaments…). Il est également très important de veiller à ne pas transmettre le virus à son entourage grâce à des règles d’hygiène simples (lavage des mains, désinfection des toilettes..).

Il existe une prévention possible par la vaccination : un vaccin utilisé seul ou en combinaison avec celui de l’hépatite virale B. Deux injections séparées d’un intervalle de 6 mois : les anticorps protecteurs apparaissent dès la 1° injection et leur persistance est assurée par le rappel.

Haut de page